Valérie Fortin
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L'un des pharmaciens propriétaires, Charles Boisvert, s'est montré extrêmement cruel et méchant avec moi, qui suis pourtant une cliente facile, très polie, douce et aimable. Il m'a rendu la vie impossible, sans aucune raison valable ni justification, autre que son mépris, notamment envers les toxicomanes qui sont sur un programme de substitution des opioïdes, dont il soupçonne plusieurs de revendre leurs médicaments (chose que je n'ai jamais faite, évidemment, ayant besoin de ces médicaments !).
Mais cette semaine-là (le 1er décembre 2023), il a décidé de s'en prendre à moi, sans raison ni avertissement, de se méfier de moi, malgré mes deux années passées à prendre mes médicaments là-bas, et bien qu'il m'ait servie lui-même une bonne cinquantaine de fois (s'étant toujours montré sympathique avant cela). Il a décidé, tout à fait soudainement, arbitrairement et surtout très cruellement, de me retirer, sans préavis, mes « privilèges » (je devais retourner à la pharmacie chaque jour, et ce malgré que je lui eut expliqué avoir énormément de difficulté à me déplacer), en plus de décider de diminuer de moitié ma dose de médicament, me condamnant à un calvaire, un sevrage inhumain, et une longue attente (nous étions vendredi, les bureaux fermés jusqu'au lundi, et il exigeait que mon médecin l'appelle, toujours sans raison valable, et ce dernier ne pu me recevoir avant le jeudi suivant... Bref, un véritable calvaire qui s'est étiré sur une semaine interminable) !
Le pire, je crois que c'est quand il s'est carrément énervé contre moi, en m'engueulant et en me menaçant, simplement parce que je pleurais, désemparée et paniquée... Parce que j'ai osé argumenter, me défendre, tenté de faire valoir mes droits (tout en restant très respectueuse. Mais je n'étais plus qu'une cliente fragile, et désormais en grande souffrance, pour cause de son immense manque de respect à mon égard... Je ne le reconnaissais plus ?! Je le soupçonne, pour ma part, de représenter un rare spécimen de macho qui ne supporte que les femmes soumises et dociles à ses moindres volontés...
Chose certaine, il a commis un grave abus de pouvoir, ce qui est inacceptable et inexcusable, et mérite un blâme, au minimum. Il a agit de la façon la moins professionnelle qui soit. C'est la première fois de ma vie qu'un pharmacien me traite avec un tel mépris, une méchanceté aussi gratuite, or je ne recommande à personne d'encourager cette pharmacie qui est, selon moi, à bannir complètement (ne serait-ce que pour la lenteur du laboratoire à servir sa clientèle ; jamais je n'ai attendu aussi longtemps ailleurs et ce, chaque semaine durant deux ans, pour recevoir mes médicaments, malgré que je devais, en plus, chaque fois les commander deux heures d'avance, minimum, avant de me présenter... !
Je me suis questionnée sans relâche - mais en vain -, sur ce que j'avais bien pu faire pour mériter pareil traitement, durant cette semaine infernale qu'il me faisait subir...
En plus de porter atteinte à ma réputation et de sembler prendre un malin plaisir à m'humilier devant ses collègues, en me soupçonnant de la sorte, alors que tout allait bien depuis deux ans... Mais pourquoi donc agir soudainement ainsi ?! A-t-il décidé de faire de moi son bouc émissaire parce qu'il avait passé une mauvaise journée ?! Ça ne se fait pas !! Et oser ainsi se substituer à mon médecin traitant, c'est extrêmement grave et inapproprié.
Il a commis trois fautes professionnelles coup sur coup et ce, sans me donner un seul avertissement avant de mettre ses menaces à exécution ! Le jeudi suivant, après avoir enfin vu mon médecin et y être retournée pour recevoir enfin ma médication telle qu'elle se doit, il m'a finalement carrément jetée à la porte de sa pharmacie, prétextant un « bris de confiance », et m'exhortant, sur le champ, à « ne plus jamais remettre les pieds ici ».
J'exige des excuses du Groupe Jean-Coutu, et j'envoie de ce pas une plainte à l'Ordre des pharmaciens du Québec.
Je suis carrément sous le choc, traumatisée, et le resterai encore longtemps... Quel gâchis !